Donner un nom à l’école

Donner un nom à l’école

Nous célébrons cette année les quatre-vingt ans du débarquement des alliés en Normandie.

A cette occasion et après avis favorable du Conseil d’Ecole et du Conseil Municipal, il a été décidé d’attribuer à notre école un nom lié à la deuxième guerre mondiale et à la résistance.

Nous consultons les habitants sur le choix de ce nom par une liste fermée avec un autre nom pouvant être suggéré. Merci de ne faire qu’une seule réponse :

  • Lucie Aubrac
  • Joséphine Baker
  • Docteur Jean Bourdongle
  • Jean Moulin
  • Pierre Dac
  • Autre choix (un seul nom possible) : ……………………………………………………………….

Lucie Aubrac :

Née en 1912, Lucie Bernard est une jeune femme indépendante. A 17 ans, elle décide de vivre seule à Paris pour suivre ses étudesElle obtient son agrégation d’histoire en 1938 alors qu’elle milite déjà contre le fascisme, sensibilisée par des jeunes exilés de l’Est. Elle épouse un jeune ingénieur de confession juive, Raymond Samuel, en décembre 1939. Mobilisé en 1940 puis prisonnier à Sarrebourg avec son régiment, Raymond s’échappe grâce à Lucie. Le couple qui a un enfant s’installe alors à Lyon et entame une double vie de résistants.

Raymond est l’un des cadres de Libération-Sud avec d’Astier de la Vigerie, puis il devient un responsable de l’Armée secrète dirigée par Delestraint tandis que Lucie s’occupe des filières des réfractaires au STO. En mai 1943, Lucie parvient à faire libérer Raymond arrêté en mars et organise d’autres évasions. Mais en juin 1943, Raymond est de nouveau arrêté à Caluire en même temps que Jean Moulin. Il est torturé par Klaus Barbie que Lucie, enceinte, vient trouver par deux fois pour le persuader de libérer son mari. Elle monte un commando qui parvient enfin à le sauver en octobre 1943. Le couple part alors en exil à Londres où Lucie accouche de sa fille Catherine.

Raymond devient le plus jeune commissaire de la République à Marseille tandis que Lucie est chargée de mettre en place des Comités départementaux de la Libération. Citoyenne active, mais libre de tout parti, Lucie milite contre la bombe atomique et participe à l’Appel de Stockholm. Elle se bat pour le droit des femmes puis pour la paix en Indochine et en Algérie tout en poursuivant sa carrière d’enseignante. Un film de Claude Berri inspiré par ses Mémoires immortalise ses exploits.

 

Freda Josephine McDonald, dite Joséphine Baker, est une chanteusedanseuseactricemeneuse de revue et résistante française d’origine américaine, née le 3 juin 1906 à Saint-Louis (Missouri, États-Unis)3 et morte le 12 avril 1975 à Paris (France).Dès le début de la guerre, Joséphine Baker se montre une ardente patriote. Devenue française par son mariage, en 1937, avec Jean Lion (de son vrai nom Levy), un industriel juif, elle décide d’entrer en résistance contre les nazis et refusera de chanter à Paris tant que les Allemands y seront.

Docteur Jean Bourdongle, né le 8 décembre 1912 à La Roche-Saint-Secret, s’inscrit à la faculté de Médecine de Lyon.

Démobilisé, Il s’installe à Nyons comme médecin généraliste, fin 1940.

Membre actif du Comité de Front national de la Résistance, il aide la population par la fourniture de denrées alimentaires et ravitaille les maquis environnants. Il soigne également les maquisards blessés dans la chapelle de La Roche Saint Secret.

Trahi par un agent infiltré dans le maquis par Klaus Barbie, il est arrêté et torturé. Transféré à Saint Pons, il y est abattu avec cinq autres otages.

 

Jean Moulin, né le 20 juin 1899 à Béziers (Hérault) et mort le 8 juillet 1943 près de Metz (en Moselle annexée) dans un convoi à destination de l’Allemagne — à la suite des tortures subies préalablement — est un haut fonctionnaire et résistant français.

Préfet de l’Aveyron puis d’Eure-et-Loir, refusant l’occupation de la France par l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, il rejoint en septembre 1941 la France libre à Londres, en passant par l’Espagne et le Portugal. Il est reçu par le général de Gaulle, à qui il fait un compte-rendu de l’état de la résistance en France et de ses besoins, notamment financiers et en armement.

Envoyé à Lyon par le général de Gaulle pour réunir les principaux mouvements de la Résistance française, il crée et dirige le Conseil national de la Résistance. Il est arrêté à Caluire-et-Cuire, dans la banlieue de Lyon, le 21 juin 1943 et conduit au siège de la Gestapo à Lyon, où il est torturé ; il est ensuite transféré à la Gestapo de Paris. Il meurt dans le train qui le transporte en Allemagne peu avant le passage de la frontière, le 8 juillet 1943.

Considéré comme l’un des principaux héros de la Résistance, il est fait compagnon de la Libération en 1942, nommé général de brigade à titre posthume lors de la Libération, puis général de division en 19462. Un cénotaphe lui est dédié au Panthéon ; son corps n’ayant jamais été identifié avec certitude, l’urne qui s’y trouve ne contient que les « cendres présumées » de Jean Moulin.

 

Pierre Dac, né le 15 août 1893 à Châlons-sur-Marne et mort le 9 février 1975 à Paris, est un humoriste et comédien français. Il a également été, pendant la Seconde Guerre mondiale, une figure de la Résistance contre l’occupation de la France par l’Allemagne nazie grâce à ses interventions sur Radio Londres.

Créateur dans les années 1930 du journal humoristique L’Os à moelle, Pierre Dac est notamment l’inventeur du Schmilblick, un objet rigoureusement intégral qui ne sert absolument à rien et peut donc servir à tout, et du mot « Chleuhs » pour désigner les Allemands durant le conflit de 1939-1945. Après la guerre, il constitue un fameux duo humoristique avec Francis Blanche, et conçoit et anime les populaires séries radiophoniques Signé Furax et Bons baisers de partout.